La majorité d’entre nous arrive à l’aéroport principal d’Islande, c’est-à-dire l’aéroport de Keflavik qui se situe à une quarantaine de kilomètres de la capitale Reykjavik. La première chose que j’ai faite c’est de récupérer la voiture que j’ai louée pour descendre dans le sud de l’île et enfin commencer mon roadtrip en Islande. Je n’avais pas d’itinéraire prévu, je savais uniquement que je voulais m’arrêter à Jokulsarlon.
C’est donc bien par hasard que je suis tombée sur plusieurs cascades que vous trouvez en bord de route. Il vous suffira de quitter quelques instants (en général 1 à 2kms tout au plus) la route 1, qui est la route principale en Islande, pour aller admirer ces chefs-d’œuvre de la nature.
Les cascades de Seljalandsfoss et Gljufrabui en Islande
C’était inattendu. Je venais de me réveiller de ma sieste dans la voiture, quand soudain, j’ai aperçu au loin ces splendides chutes. C’était un peu comme si j’étais toujours en train de rêver. Mais je ne rêvais pas et elles étaient bien là devant moi. Le parking était plutôt bien rempli. Et une fois mis mon k-way (oui c’est indispensable si vous ne voulez pas revenir trempé), je suis allée voir de plus près la première cascade, celle de Seljalandsfoss. Majestueuse, et encore plus impressionnante de près, il était temps pour moi de faire mes premières photos de toute l’Islande.
Vous pouvez grimper de chaque côté grâce à de petits escaliers mis en place, et même vous promenez derrière les chutes d’eau. Attention tout de même à ne pas glisser, les chemins sont plutôt boueux. La plupart des personnes restent voir cette cascade, mais si vous continuez votre chemin et marcher encore 500 mètres, vous allez voir une deuxième cascade différente mais tout aussi belle.
C’est la cascade de Gljufrabui. Mais celle-ci se mérite un peu plus, car il vous faudra pénétrer à l’intérieur d’une sorte de grotte pour se rendre au centre où se trouve la cascade. C’est comme si un trésor se trouvait au milieu de la grotte. Il est plus difficile de faire de photos à cet endroit, car on marche sur de petits cailloux, et l’eau gicle sans cesse sur nous. Donc attention à ne pas tremper vos appareils photos.
La cascade de Skógafoss
Si déjà vous avez été impressionné par les premières cascades, attendez de voir skogafoss et là vous allez rester bouche bée. Elle est plus connue que ces compatriotes et pour cause elle tombe de 62 mètres et forme une chute de 25 mètres de largeur. Même en restant plutôt éloigné, vous allez recevoir pas mal de gouttelettes.
Pour un peu plus de sensation et de découverte autour de la cascade, vous pourrez grimper à droite de la cascade pour atteindre le haut de la chute. Bon la vue se mérite également car il vous faudra tout d’abord escalader les 400 marches, mais honnêtement ça vaut le coup d’œil et le détour. Si vous êtes encore plus motivé, il est toujours possible de continuer la balade pour découvrir les paysages et aller jusqu’au col Fimmverðuháls. Pour ma part, je me suis arrêtée après les marches. Et oui, le jour où je me suis rendue ici il pleuvait des cordes et j’ai du lutter contre pas mal de grosses rafales de vent.
Arrêt dans la ville de Vik (Vík í Mýrdal) une des plus jolies en Islande
Si vous aviez décidé de vous arrêter à skogafoss pour repartir dans le sud, pensez tout de même à faire un petit détour par la charmante mais petite ville de Vik (300 habitants environ). Elle ne se trouve qu’à quelques kilomètres des cascades et ça serait dommage de passer à côté. Elle est plutôt considérée comme un centre de service vu qu’elle est la seule ville dans un rayon de 70 kilomètres.
Vous pouvez monter sur la colline et vous installez à côté de l’église pour admirer la belle vue que propose le village avec ses falaises et ses plages de sable noir. En vous garant à côté de la station service, vous pourrez vous y rendre à pied et vous approcher pour voir les Reynisdrangar (colonnes de lave). Pensez à vous arrêter dans le petit magasin de souvenir juste en face de la station qui vous propose des jolis pulls en laine qui pourront vous réchauffer pendant votre séjour dans l’île (comptez tout de même 150 euros environ pour un pull, 40 pour les bonnets et gants). Il est possible si vous vous rendez en été (juin/juillet) de voir les fameux macareux sur les plages, ce qui ne fut malheureusement pas mon cas.
C’est ce que j’aime en Islande, c’est que tout le long des routes, vous avez toujours un endroit pour vous arrêter pour voir quelque chose d’extraordinaire. Même si vous n’avez rien prévu, arrêtez vous régulièrement sur les bords prévus à cet effet pour admirer la nature.
2 Comments
Mylène
3 octobre 2016 at 17 h 35 minTrès jolie photo, j’en reviens aussi, c’est mon prochain post 🙂
Stephanie
10 octobre 2016 at 13 h 34 minSuperbe ! Les photos sont très réussi !